Toutes nos malédictions se sont réalisées
Langue originale: espagnol
Année de publication: L’année 2021
Évaluation: recommandé
J’espère que, même si la réalité appelle à la déception constante de cet espoir, l’une des leçons que les générations après la mienne comprendront clairement est la commodité de maintenir les croyances religieuses (pour ceux qui les ont) dans les limites de la vie privée et du développement. propre existence. Parce que même en sachant d’où nous venons, nous insistons (pire encore, beaucoup de nos dirigeants le font) pour le polluer avec le fanatisme religieux comme étant une partie trop importante de notre avenir, de nos décisions. Cette réflexion pourra peut-être paraître exagérée à certains, mais regardez quels ont été les conflits les plus importants des cinquante dernières années pour voir que le fondamentalisme religieux est derrière eux.
Tamara Tenenbaum est une jeune Argentine dont le père est mort lors d’une attaque en 1994 du Hezbollah, probablement dirigée par le gouvernement iranien, contre l’association d’amitié argentine-israélienne AMIA, cible d’une attaque dans laquelle elle était l’une des vingt personnes. – deux morts. Cette question est un thème récurrent dans le livre, car cette absence est rappelée et même les événements capitaux sont le résultat de cette tragédie. L’auteur a l’intention de devenir propriétaire de l’appartement, dont l’acquisition a été importante pour percevoir l’indemnisation de l’attaque. Même si je ne perçois pas que ce soit le problème au cœur de tout le roman.
En fait, le récit serait un texte direct et réfléchi dont le langage serait sans préjugés et loin d’être réticent, sans aucun doute. Depuis Cartarescu, je ne me souvenais d’aucun passage d’ouverture mentionnant les poux. La valeur principale ici est le témoignage des générations, la volonté de déchirer, qui s’applique sans ressentiment ni indignation, mais sans la moindre once de remords, sans aucune intention de s’excuser pour ses actes. Aussi, je ne pense pas que le texte doive être interprété à travers une déclaration de genre, et c’est quelque chose de très appréciable, car la clé de ce livre court, sans ouverture ni point culminant très définis, est son naturel, même si parfois on peut penser. (ce titre), quand on regarde par-dessus le précipice, Tenenbaum est toujours clair et direct.
Aussi de Tamara Tenenbaum à l’ULAd : La fin de l’amour