Une œuvre d’art au moment de sa reproduction technique
Titre original: Une œuvre d’art à l’ère de sa répétabilité technique
Année de parution : 1989
Traduction (en catalan) : Jaume Creus
Évaluation: Indispensable pour les intéressés
Une œuvre d’art au moment de sa reproduction technique malgré sa brièveté, c’est un essai complexe.
Pas forcément intelligent, mais compliqué. Et j’avoue que ses thèses m’ont paru plus claires dans l’apprentissage des beaux-arts que maintenant, où je les ai lues à mes risques et périls, sans les soins d’un expert. Je veux dire par là que mon avis peut être inexact ; ignorez-moi et corrigez-moi si nécessaire.
Mais venons-en au fait : ce classique, influent comme peu d’autres, est d’une importance capitale pour l’esthétique, les arts et les sciences humaines. Bien qu’il ait été créé au 20ème siècle, il est toujours valable. Elle se décompose en une simplification un peu compliquée (ou l’impression qu’elle m’a laissée), mais elle permet de replacer des problèmes historiques, comme ceux qui ont provoqué l’apparition de la photographie, dans un nouveau cadre théorique.
Sauf si j’ai mal compris, Benjamin soutient que les techniques de reproduction diverses et avancées menacent d’effacer l’aura de l’art. Cela veut dire : son unicité, son expérience unique et unique. Cette idée, beaucoup plus précise que je ne le suggère, devrait être revue aujourd’hui, mais votre intuition ne se tromperait pas.
Une telle idée a d’ailleurs des conséquences sur le rôle de l’art (social, culturel et politique) et sa réception. Par conséquent, il n’est pas surprenant que Une œuvre d’art au moment de sa reproduction technique a traversé et suscité tant de controverses parmi les intellectuels, qu’ils soient Benjamin ou contemporains.