Tony Curtis, nominé aux Oscars, combat un breuvage maléfique : Manitou
Vendredi soir, IndieWire après la tombée de la nuit prend un rythme complet pour honorer le cinéma dérivé de l’ère du streaming.
Tout d’abord, un pitch sans spoiler pour un film de minuit d’un éditeur – quelque chose d’étrange et de merveilleux de chaque époque cinématographique digne de notre mémoire.
Puis les conséquences remplies de spoilers vécues par un éditeur involontaire attaqué par la recommandation de cette semaine.
Le pitch : Vous avez peur d’une morsure d’araignée qui engendre mille araignées sur votre visage ? C’est pire dans « Le Manitou ».
À un moment donné, nous vivions dans un monde où nous pouvions entrer dans un film diffusé sur n’importe quel réseau (RIP UPN) et nous y laisser prendre sans savoir de quoi il s’agissait, ses histoires en coulisses ou même une bouffée d’air. des anecdotes sur IMDb. C’était une époque triste et morne. C’est ce qui est arrivé à « Le Manitou » un dimanche d’été paresseux. Tout dans cet étrange film d’horreur, mettant en vedette un Tony Curtis âgé et Susan Strasberg, ressemble un peu à la façon dont un vieux livre poussiéreux peut évoquer un mauvais esprit lorsqu’il est lu à haute voix. Sans absolument rien savoir de l’intrigue, vous pouvez imaginer ma réaction lorsque l’énorme gonflement du cou de Strasberg a donné naissance à… un ancien guérisseur.
« Manitou » est un monstre d’horreur corporelle et de glamour hollywoodien qui s’est envolé. Curtis incarne un caissier voyou qui est appelé pour aider son vieil ami (Strasberg) avant qu’il ne subisse une opération chirurgicale pour une grosseur au cou. On dit qu’il est un fœtus, même si même les personnages n’y croient pas vraiment. Les choses ne se passent pas bien pendant l’opération – ou après, pour être honnête, l’esprit qui habite ce barrage palpitant qui déclenche tout, des blizzards aux tremblements de terre. Avec l’aide du mystérieux et résolument problématique John Singing Rock (Michael Ansara), le casting garde en quelque sorte un visage impassible à travers un mystère complexe qui ne manque jamais de dérouter avec des lignes pince-sans-rire comme «Est-ce à propos de votre SCIENCE, DOCTEUR ? » et « Il reçoit un appel personnel de ma part… TOUT CELA !« Le tout fonctionne dans une sorte de logique interne obtuse qui est manifestement absurde et étrangement dérangeante. (Ou peut-être était-ce ma première exposition exactement à ce type de peur corporelle ? Difficile à dire.)
Quant aux anecdotes d’IMDb… si elles avaient été disponibles, savoir que le réalisateur du film, William Girdler, est mort dans un accident d’hélicoptère avant sa sortie n’aurait fait qu’ajouter à mon malaise. — Député
Conséquences : Comment capter… son esprit ?
« Manitou » est exactement comme Mark l’a décrit. Et pourtant, en regardant Misquamacus réincarné se couper du goitre semblable à de la gaze de Karen – le grotesque et scandaleux « Fire in the Sky » rencontre le désordre « malin » que je savais vouloir mais que je n’aurais jamais pensé obtenir (sans parler du fait que j’attendais déjà dans les archives) – un sentiment d’incrédulité presque céleste m’a frappé.
Est-ce qu’un chaman au cul entier, même s’il avait un défi vertical, a sérieusement sauté du cou de cette femme comme une tumeur culturellement problématique ? La tique glorifiée de ce possesseur déchaîne-t-elle vraiment un enfer mental sur la plupart des hommes blancs indescriptibles des quartiers ancestraux sablonneux de Tommy Bahama ? Cet hôpital n’était-il qu’une toundra arctique en proie à des lézards robotiques et des portes qui s’ouvrent directement sur un au-delà métaphysique…jamais?
Plus tard, alors qu’une gerbe de points rouges et verts ressemblant à ces lumières de Noël collantes à LED envahissait la salle d’urgence (où Karen s’est transformée en demi-dieu et a tiré des lasers du bout de ses doigts ou quelque chose comme ça ?), je suis retourné sur Terre. Cette expérience de 1978 dans le « oui et » surnaturel n’est pas particulièrement bien faite, et même si votre critique moyen avait plus de patience pour les idées bancales, la description presque donjons et dragons de John Singing Rock d’une mythologie indigène résolument incorrecte m’a fatigué. . (« C’est… le fantôme d’un manitou de télécopieur ! Et vous lancez… un 19 pour la défense ! »)
Aussi douteux dans son authenticité que les rôles récurrents du regretté acteur syrien en tant qu’Amérindien (hé, à d’autres époques !), « Manitou » semble presque trop problématique à jouer. Je ne connais pas le livre, mais l’auteur britannique Graham Masterson semble avoir adopté une approche des tropes « indiens magiques » qui était acceptable à l’époque, mais qui ne méritait pas un remake. Pourtant, la tête gelée de cette infirmière éclatant à travers le verre brisé au ralenti est révélatrice, et même si j’ai trouvé l’impression d’Anton Lavey de Tony Curtis grinçante, les femmes âgées pour lesquelles il a fait du tarot m’ont enchanté sans fin.
C’était en effet le dernier travail de Girdler avant qu’il ne décède à l’âge de 30 ans dans un accident d’hélicoptère au-dessus des Philippines alors qu’il recherchait les lieux d’un nouveau film sur les trafiquants de drogue. Le scénariste/réalisateur était également connu pour l’ours tueur parlant « Grizzly » de 1976 et le film de blaxploitation de 1975 « Sheba, Baby » avec Pam Grier. Son chant du cygne est l’une de ses œuvres les plus inventives, presque au niveau des « Power Rangers » ou du « Seigneur des Anneaux » et follement mal conçue, très Esthétique de la fin des années 70. En revenant sur les rythmes dont je savais qu’ils allaient arriver mais que j’avais du mal à accepter même s’ils se formaient sous mes yeux modernes, je dois admettre que « Manitou » a grandi en moi. – UN F
Ceux qui auront le courage de s’amuser pourront louer « Le Manitou » en VOD. IndieWire After Dark publie des recommandations de films à minuit tous les vendredis à 23 h 59 HE. Lisez plus de nos recommandations désordonnées…