Long Bill et l’auberge damnée

Long Bill et lauberge damnee

Expression originale : espagnol

Année de publication: L’année 2022

Évaluation: Amusant

j’ai lu il y a quelque temps Momies et embaumeurs, une anthologie d’histoires d’horreur d’écrivains espagnols. Il y avait une histoire assez amusante intitulée « Au nom de Moss » avec une sorte d’Andalou Solomon Kane comme personnage principal.

Long Bill, personnage créé par le dessinateur et scénariste Edgar Max, est aussi une sorte de Solomon Kane. Pas dans un sens puritain, bien sûr, parce que Bill est un anti-héros alcoolique, conflictuel et grossier ; Je veux plutôt dire que Bill et Salomon se lancent dans des aventures surnaturelles.

L’auteur nous le décrit ainsi : « un lanceur de couteaux et aventurier au passé mystérieux et à la réputation plus que douteuse. Un homme qui est censé n’avoir pas de cœur et qui parle aux fantômes est tenu à l’écart par les chats et hurlé par les corbeaux. Un gars qui vient d’une lignée maudite qui appelle le maléfique fario comme un aimant attire la limaille de fer. De plus, il a la « réputation d’être difficile à tuer ».

Un tel personnage met en vedette Long Bill et l’auberge damnée, une histoire indépendante financée grâce à une campagne de financement participatif et éditée avec le plus grand soin Maldragon. Le volume relié alterne une page avec un texte d’Edgar Max et une autre illustrée par Alejandro Ortega.
Long Bill et lauberge damnee

Une histoire racontée Long Bill et l’auberge damnée Cela se déroule pendant la tempête de la veille de toutes les âmes. Contrebandiers, gardes royaux, prêtres, sorcières, loups sauvages et créatures lovecraftiennes se réunissent dans une auberge située dans une zone indéterminée de la côte cantabrique ; Inutile de dire que tout se termine par une orgie de destruction, de sang, de mort, de vengeance et de gueule de bois.

Comme vous pouvez l’imaginer, Long Bill et l’auberge damnée une aura de « pulpe » l’imprègne ; Après tout, il s’agit d’un pastiche qui rassemble différents genres (action, mystère, horreur…) et utilise un personnage principal dont l’auteur peut se plonger dans toutes sortes d’aventures autonomes.

L’histoire d’Edgar Max est également imprégnée d’un registre espiègle (une narration avec une approche orale est utile), de nombreuses comparaisons suggestives (par exemple ) et d’un sens de l’humour plutôt hooligan.

Peut-être qu’une proposition avec plus de prétentions aurait créé une atmosphère plus puissante, approfondirait les personnages et mettrait davantage l’accent sur la tension avant le point culminant. Cependant, je le répéterai Long Bill et l’auberge damnée Il s’agit d’un divertissement pulp qui remplit facilement ses modestes intentions, donc s’il est abordé avec des attentes appropriées, il ravira les fans de ce type de littérature.

D’ailleurs, les illustrations en pleine page d’Alejandro Ortega contribuent également à l’attrait de l’histoire. Avec un style cartoonesque, des finitions soignées et des lignes claires, ils agissent comme un complément graphique. Oh, par curiosité, j’aimerais mentionner que si le texte mentionne qu’il n’y a que « trois frères augustins » dans l’auberge, la première page où ils apparaissent dessinés en montre quatre.

En résumé: Long Bill et l’auberge damnée C’est une histoire divertissante, parfaite pour les amoureux de l’esprit « pulp » et des personnages comme Solomon Kane. Sans doute, sa pudeur lui permet-elle de se faire pardonner ses faiblesses (certains passages aux formulations confuses, que Bill est un personnage presque sans importance, qu’on a envie d’en savoir plus sur l’intrigante Cordelia…).

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Oliver Langelier

Une peu plus sur moi, passionné par les nouvelles tek et l'actualité. Je tâcherai de retranscrire toutes mes découvertes. Oliver Langelier