Livre du jour : VV.AA. : Bienvenue dans l’étrange

24 juin 2024 Oliver Langelier Bienvenue, dans, jour, létrange, Livre, VV.AA

Livre du jour VVAA Bienvenue dans letrange

Expression originale : Anglais et Espagnol

Traduction: Hugo Camacho

Année de publication: 2017 année

Évaluation: Recommandé (mais pas pour tout le monde)

Bienvenue dans l’étrangeté Il s’agit d’une anthologie qui rassemble des récits d’auteurs anglo-saxons et espagnols. Ces histoires pourraient être classées comme un mouvement littéraire étrange et original qui prend de l’ampleur depuis des années et surprend par l’imagination qu’il dégage et les excès intrigues qu’il soutient.

À mon avis, le queer atteint son potentiel maximum lorsqu’il sert d’allégorie à travers laquelle réfléchir sur la société actuelle. En ce sens, des pièces comme « The League of Zeros » de Jeremy Robert Johnson, « Class Dynamics » de D. Harlan Wilson, « Little Miss Ultrasound » de Robert Deveraux, « There a Million Ways to Do Right » de Matthew Revert ou » Dildo Salesman at Home » de Kevin L. Donihe, me semblent extrêmement vindicatifs.

Cependant, il y a un autre type de cinglés que j’adore : celui qui se prend un peu trop au sérieux et se contente de nous proposer des approches ludiques ou des personnages extravagants. Cette catégorie comprend l’étrangeté suggestive de Giants Sit in Berangkat Bay de Tamara Romero, le chaos de Fantastic Orgy de Carlton Mellick III ou l’exercice stylistique accompli de Laura Lee Bahr appelé Blue Velvet Cake. .

« Ils seraient plus faibles »La Nuit des Chonies » de Grant Wamack, « Exotic Dancer » de Violet LeVoit et « M. Plush, Detective » de Garrett Cook. Dans ces histoires, vous voyez des scènes, des images ou des intentions prometteuses qui, malheureusement, ne se réalisent pas de manière satisfaisante.

En conclusion : malgré son irrégularité, je le recommande vivement Bienvenue dans l’étrangeté pour tous ceux qui souhaitent s’impliquer dans un mouvement littéraire unique. Même si je comprends que ce volume n’est pas pour tout le monde, car il y a des lecteurs moins ouverts à l’iconoclaste ou dont la tolérance pour l’absurde, le grotesque, l’eschatologique et le politiquement incorrect n’est pas aussi élevée que la mienne.