Livre du jour : Stephen Graham Jones : Le seul bon Indien

Livre du jour Stephen Graham Jones Le seul.webpLangue originale: Anglais

Titre original: Le seul bon Indien

Année de publication: 2020

Traduction: Manuel de los Reyes

Évaluation: recommandé

Si une personne critique des livres professionnellement depuis quelques années (oui, professionnellement, car on ne voit pas de mortier ici à part les régimes), plus les pots-de-vin que les éditeurs nous versent) apprend à gérer certains concepts intelligence littérature, même si je n’ai aucune idée de ce qu’ils veulent dire aussi compliqués qu’ils puissent paraître au profane ; C’est le cas par exemple de « l’altérité », du « métafictionnel », du « flux de conscience » et du long et non moins pédant, etc. Une de ces expressions intéressantes est la « suspension de l’incrédulité », qui est toujours, nécessairement, dans tout récit de fiction, mais que j’ai rarement trouvée aussi apparemment… parce qu’elle est contradictoire, comme dans ce roman acclamé. , moins récemment Stephen Graham Jones.

Laisse-moi expliquer: Le seul bon Indien (Vous savez ce que disaient les pionniers du Far West, ces redoutables faussaires de la terre libre, La maison des courageux, etc : le seul bon Indien est un Indien mort…) à peu près ça, les Indiens (j’utiliserais « Amérindiens », mais si l’auteur, qui est un pied-noir total, ne le fait pas, alors je ne le ferai pas) . Je ne change pas le plan) que s’ils ne sont pas morts, c’est un miracle. Ou mieux encore, ils sont déjà morts, mais ils ne le savent pas encore. Dans ce cas, ces amis sont Ricky Marked Ribs, Lewis A. Clarke (oui, c’est une blague), Gabe Crossed Guns et Cass Sees Deer – alias Think Twice – Blackfeet dans le rôle de SGJ, qui est poursuivi par une entité contre nature cherchant à se venger. pour un acte commis par ses collègues il y a dix ans (un acte qui, soit dit en passant, est peut-être horrible et même impardonnable dans la culture indigène d’Amérique du Nord, mais qui n’attire pas autant d’attention en Espagne que les célébrations taurines en pleine force , fier plan monterías Fusil de chasse national et des chasseurs avec des bracelets d’Espagne et de VOX qui menacent tout agent SEPRONA qui se met en travers de leur chemin). Nous ne sommes pas seuls à rechercher le genre de vengeance implacable dont parle finalement ce roman. quatre petits indiens (notez la référence élégante à cette comptine un peu raciste ; l’idée n’est pas de moi puisqu’elle est également évoquée dans le livre… et en fait et désolé pour l’éventuel divulgacherc’est en quoi consiste cette intrigue), ainsi que ses proches et même quelques passants… celui qui cherche à se venger ne doit pas être délicat, les amis.

Bon, ok, certains de nos lecteurs les plus réceptifs se disent : ce type nous a déjà livré son lot de conneries habituelles, il a foiré VOX, il a fait des commentaires hors de propos, et bref, il a plongé dans le grand bain. … Les collines d’Úbeda… Mais il ne nous dit pas grand-chose du livre, et encore moins nous explique de quoi parle la digression du premier paragraphe, à moins que ce ne soit une manière de nourrir son ego sans plus attendre. .. Bien. , vous avez raison… Je veux dire, pas dans le sens de l’ego (enfin, un peu, oui), mais dans le fait que je traverse les collines là-bas. Mais j’ai mes raisons. La première est que j’essaie de parler de ce roman sans gâcher la lecture potentielle de quiconque, qui pour des raisons évidentes est essentielle à l’heure où nous parlons. romans policiers effrayant, comme toujours, mais aussi très difficile à éviter, pour les mêmes raisons… tellement de verbiage, j’avoue que c’est inévitable.

Deuxièmement, parce que j’avoue que j’ai un peu de mal à exprimer ce que j’ai évoqué dans le premier paragraphe, mon dégoût quant à savoir si l’auteur a réussi la fameuse « suspension de l’incrédulité du lecteur » dans ce roman. Du moins pas complètement dans ce lecteur. Peut-être que si j’étais amérindien ou issu d’un groupe ethnique censé avoir un plus grand lien avec les mondes naturel et surnaturel, je verrais les choses différemment, et je sais aussi que dans tout récit fantastique, il faut être un peu lâche. et accordez à l’élément irréaliste le bénéfice du doute. mais désolé, je ne suis pas convaincu par le danger auquel notre groupe d’amis Pieds-Noirs est confronté… et non pas parce que les capacités de narration de cet écrivain font défaut.; Au contraire, SGJ fait tout son possible pour le rendre crédible et même inquiétant, mais écoute, mon garçon, si ce n’est pas le cas, ce n’est pas le cas…

Alors, que signifie une note « recommandée » ? Nos lecteurs très avisés sont-ils surpris ? Eh bien, parce qu’à part ma réticence (qui est encore subjective) à reconnaître la composante fantastique de l’histoire, tous les autres qui apparaissent dans le roman sont TRÈS, TRÈS BON : un cadre magnifique dans certains États-Unis – une réserve indienne du Montana – que nous avons rarement que l’on retrouve dans la fiction, et qui permet de connaître la réalité des Indiens d’Amérique du Nord d’aujourd’hui, au-delà de l’idéalisation et du mysticisme ; des personnages, parfaitement construits, plus complexes qu’il n’y paraît compte tenu de la nature du roman ; La prose de SGJ, merveilleuse, plus raffinée et subtile que beaucoup sont habitués romans policiers et des histoires d’horreur… Bref, si vous aimez le genre (et si vous n’aimez pas, pourquoi pas ?), vous ferez bien de consacrer un peu de temps à ce roman sans trop vous soucier de ses éventuels défauts. mettez un humble critique comme moi… qui, par contre, aurait envie d’écrire quelque chose à ce niveau ; )

Oliver Langelier

Une peu plus sur moi, passionné par les nouvelles tek et l'actualité. Je tâcherai de retranscrire toutes mes découvertes. Oliver Langelier