Livre du jour : Juan Jacinto Muñoz Rangel : Le meurtrier hypocondriaque

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Langue: espagnol

Année de publication: 2012 année

Évaluation: Bien

Un meurtrier hypocondriaque est un roman d’humour noir – ou un roman d’humour noir… ou même vice versa – dont le postulat est parfaitement résumé dans le titre : il raconte l’histoire de l’assassin argentin MY, qui se révèle en outre extrêmement hypocondriaque, si bien que son de prétendus problèmes de santé l’empêchent d’atteindre sa cible, un certain Eduardo Blanstein, qu’il suit dans les rues de Madrid depuis des mois et des mois. mais il y a toujours une maladie qui le tourmente et l’empêche de faire son travail…

Comme on pouvait s’y attendre, le poids comique du roman est lié à l’hypocondrie extrême du meurtrier, qui prétend souffrir de maladies aussi particulières que le syndrome de l’accent étranger (attention, cela doit exister), le syndrome de Protée (le fameux « homme éléphant »), spasme professionnel, etc. en plus d’autres maladies et allergies diverses. Non seulement cela, mais il partage tous ses prétendus maux avec les grands philosophes et écrivains de l’histoire : Kant, Descartes, Coleridge, Poe, Swift, Byron, Voltaire, Molière… tous apparemment assez hypocondriaques aussi.

En tant que fiction humoristique, le roman conserve un ton humoristique et réalise également des moments spécifiques assez hilarants ; Disons simplement qu’en tant que récit dans son ensemble, sans les connotations comiques et l’érudition dont fait preuve l’auteur – peut-être que c’est inventé, je ne sais pas – il souffre à mesure que l’intrigue avance et que MES efforts pour assassiner Blanstein nous le disent. Ils deviennent de plus en plus les mêmes. C’est le plus gros problème du livre : il commence très pétillant, avec beaucoup de mousse et de bulles, mais comme une bouteille Champagne ou du cava (enfin, peut-être du cidre de champagne, dans ce cas), le gaz perd rapidement de sa puissance et les bulles s’épuisent… Néanmoins, le roman nous raconte une histoire suffisamment originale et spirituelle pour qu’on y passe du temps ; Le style vif et les chapitres courts contribuent également à rendre la lecture rapide et agréable. Bref, un roman divertissant et plus ou moins drôle (selon les goûts), quoique peut-être un peu moins qu’il ne le laisse entendre au départ.

Oliver Langelier

Une peu plus sur moi, passionné par les nouvelles tek et l'actualité. Je tâcherai de retranscrire toutes mes découvertes. Oliver Langelier