Livre du jour : VV.YY. : Roi

Livre du jour VVYY Roi

Expression originale : Espagnol et anglais

Année de parution : 2019 (sous forme de livre)

Traduction: David Muñoz Mateos

Évaluation: recommandé pour les geeks… je veux dire, les fans

Le sous-titre de ce livre (au cas où il ne serait pas clair) Le roi… et sans oublier l’illustration spectaculaire sur la couverture) le résume parfaitement : Bienvenue dans l’univers littéraire de Stephen King. Et c’est ce que nous trouvons ici : des articles ou des essais écrits par des auteurs nord-américains et latino-américains (j’inclus dans cette catégorie un auteur catalan) traitant de divers aspects de l’œuvre et, dans plus d’un cas, par Sa Grâce Don Stephen King.

. Attention en tout cas à ceux qui s’attendent à trouver dans cet ouvrage un simple tour d’horizon anecdotique et sympathique de la trajectoire du monstre du Maine (jeu de mots, car si les apports des auteurs hispanophones ou hispanophones sont plus légers, ou à pour le moins plus tolérables pour le lecteur potentiel, ceux qui sont rédigés à l’origine en anglais, sont un peu plus denses, j’ai mis le mot « édité » car, à l’exception du premier chapitre, ce sont des articles ou des petits essais (je n’ose pas appeler). euxpapiers

qui me semble être un terme plus académique et donc trompeusement folk), écrit par des professeurs de philosophie, de sciences politiques et d’histoire de l’art, et qui traite des implications philosophiques, sociologiques et politiques de l’œuvre de King… Calmez-vous tout le monde, parce qu’il suffit d’une culture moyenne pour suivre ces thèses – je suis sûr que leurs auteurs ont pris cela comme un détour, une légère pause entre tant de travail cérébral – mais allez, elles ne me semblent pas utiles. pour ainsi dire à l’ensemble de l’auditoire… Inutile de dire que je n’ai aucune idée de qui sont tous ces professeurs issus de diverses universités nord-américaines, et je ne sais pas s’ils ont un quelconque prestige et statut académique, car jusqu’à présent je ne savais que les auteurs espagnols du livre, à savoir : les argentins Rodrigo et Mariana Enriquez – ce livre ne pouvait pas manquer – la catalane Laura Fernández et le bolivien Edmundo Paz Soldán.

Je vais essayer d’être bref, mais je pense que la meilleure façon de comprendre le livre est d’expliquer de quoi parle chaque chapitre ou essai, ou au moins de revoir son titre : – Ce recueil commence par une intéressante interview menée en 2003 par Tony Magistrale, professeur de littérature et de création littéraire, avec le roi lui-même à propos de l’adaptation cinématographique de ses livres (évidemment, jusque-làun instant ) :

La version de Steve : une entrevue avec Stephen King. – Retrace le parcours quelque peu routinier de Rodrigo Fresán à travers les nombreux enfants et adolescents qui apparaissent dans son œuvre :

Roi des garçons. – Le philosophe Greg Littmann spécule sur ce que Platon, Aristotelica et Davis Hume auraient pensé des livres de King et des livres d’horreur en général.Stephen King et l’art de l’horreur

r.– Mariana Enriquez fait quelque chose de similaire à Rodrigo Fresán, bien que plus profondément :  » Pour Tabby, qui m’a entraîné dans cette aventure… » Une tournée des femmes dans les œuvres de Stephen King,une étude des différents archétypes féminins qui apparaissent dans aucun

Les bougies du roi. – Une autre philosophe, Katherine Allen« Parfois, la mort est préférable. » Stephen King, Dédale, Dragons Tyrans et Mortalité révèle l’opposition transhumanisme vs. le bioconservation à travers cimetière animalier ouiTommyknockers (

Selon lui, ces romans royaux mettent en garde contre les dangers de franchir les frontières humaines).– la romancière Laura Fernández d’après le titre chiripiflaútico «  « Faites attention à ce dont vous rêvez, car cela pourrait pousser des crocs et venir après vous », autrement dit la réalité (désirée) sous la forme d’un monstre en trois actes, trois des films de Stephen King. et de Une patte de singe par William Wymark Jacobs, explore comment Cimetière d’animaux, longue marche, misère oui boutique, Ce sont des paraphrases du vieil adage selon lequel il faut faire attention à ce que l’on souhaite (un avertissement à ceux qui ne veulent pas du style de cet écrivain, avec ses habituelles (parenthèses) et italique cela peut sembler aléatoire… et c’est peut-être le cas : cet article n’en abuse pas tant que ça, juste de temps en temps il lui donne el siroco

il décide de mettre plusieurs lignes) – Joseph J. Foy et Timothy M. Dale (professeurs de sciences politiques), dansDystopie sur les écrans. Pouvoir et violence dans Le Fugitif et La Longue Marche. parce que c’est de ça qu’ils parlent, reliant les deux romans De la violence

ils Hannah Arendt. – La philosophe Kellye Byal sur La subjectivité féminine chez Carrie nous présente le protagoniste du premier roman de Stephen King comme la personnification du destin féminin. Un autre genre

Simone de Beauvoir. – Encore une fois le philosophe Thomas W. Manninen, pergeña en Notes sur l’anticipation, la vérification et les contrefactuels dans la zone morte, Selon ses propres mots (peut-être en plaisantant), un

« un essai sur les questions métaphysiques soulevées par The Dead Zone de Stephen King. » – Garret Merriam sur« Gan est mort. » Nietzsche et l’éternel retour de Roland nous éclaire sur charbon connu quelques concepts philosophiques nietzschéens qui illustrent cette saga

La Tour Sombre Professeur d’histoire de l’art et d’études cinématographiques Elizabeth Hornbeck expose Overlook Hotel, ou l’hétérotopie de la terreur Comment pouvons-nous être considérés comme un hôtel célèbre Brilleren « hétérotopies » selon le concept créé par Foucault : c’est-à-dire des espaces qui «On les retrouve en relation avec tous les autres espaces, mais ils inversent les relations sociales normales.

 » – Enfin, l’écrivain Edmundo Paz Soldán va au-delà de nombreux essais et s’offre à nous Planétaire

une histoire d’horreur basée sur certaines des histoires les plus célèbres du Roi (musophobes, chœur).

Les chapitres qui m’ont le plus intéressé et apprécié, sans négliger le reste, sont ceux de la reine Mariana (car il ne peut y en avoir moins) sur les archétypes féminins de l’œuvre de King ; À cela s’ajoute celle de Kellye Byal, qui analyse la figure de Carrie White, et surtout d’Elizabeth Hornbeck, à l’hôtel Overlook comme un exemple d’hétérotopie. Sans oublier bien sûr l’entretien avec Stephen King lui-même, toujours intéressant et éclairant. Maintenant, c’est ma préférence personnelle, et il est très probable qu’un autre lecteur sera plus attiré par les autres essais, ou même les trouvera plus réfléchis et dignes de considération ; C’est là que réside le charme de ce livre, qui approfondit divers aspects de l’œuvre de ce grand auteur et bâtisseur de son monde, mais comme vous pouvez le constater dans ce recueil, il ne s’enracine pas seulement dans la réalité (ce qui a déjà été dit beaucoup), mais dans le substrat qui nourrit la culture occidentale.

Une chose « drôle », justifiée avant tout par son grand amour des blagues et des jeux de mots de terrible qualité, comme peuvent en témoigner tous ceux qui suivent son compte Twitter. Un passe-temps d’ailleurs qu’il partage avec plus d’un membre de ce digne blog.

De nombreux livres de King examinés dans A Book A Day : ici

Oliver Langelier

Une peu plus sur moi, passionné par les nouvelles tek et l'actualité. Je tâcherai de retranscrire toutes mes découvertes. Oliver Langelier